C’est autant pour moi il existe un "nouveau" Procureur général du parquet de Toulouse. Il se nomme Nicolas Jacquet et il parait qu'il veut restaurer la confiance. On me dit rien...
Ben je vais lui adresser (en copie) le commentaire préalablement adressé à son confrère ...
Monsieur le Procureur de La République de Toulouse Samuel Vuelta Simon.
Monsieur le Procureur de La République de Toulouse, Samuel Vuelta Simon
En septembre prochain vous ne serez plus Procureur de la République pour Toulouse.
Les sept plaintes que nous avons déposées mon fils est moi ne seront jamais traitées.
La famille de Hurlants appartement 7 au 1.. de la rue Edmond Rostand continuera de malmener de violenter et de menacer toute personne qui aura le malheur de lui faire une simple petite remarque.
Mon récit deux tomes, il fallait bien ça! "Les Hurlants de la rue Edmond Rostand" laissera une trace pour qui tombera dessus, au hasard d'un vide grenier ou d'une Bourse aux livres.
Je
garde un goût amère et une impression d'abandon. La justice sur ce coup
n'aura pas fait son travail. Mon fils restera avec toujours au fond de
ses tripes, ce souvenir de violence gratuite, un soir de promenade du
chien. Les coups de barre de fer, venus par derrière, le bris de ses
lunettes et le chant de la famille de cinglés, du haut de leur balcon :
" Une femme a tapé la tapette".
La tapette n'en était pas une, alors les associations de défense LGBT n'ont pas jugé bon de donner suite à notre besoin de soutiens.
Le journaliste de la Dépêche a laissé tombé son article en cours...
Le Maire de Toulouse qui nous a fait part de son soutien et de sa bienveillance nous a donné un 06 à appeler au cas où... Le Maire de quartier et la Police Municipale également. Pour quelque temps nous avons étés pris au sérieux et puis plus rien.
Les plaintes ont ne sait pas? La première date de septembre 2021. Une assistante, la votre je crois, un jour a téléphoné à mon fils, et puis plus rien. C’était au mois de février peut être en mars ...
Les hurlants ont déménagé, ils ont été relogés en HLM, la principale meneuse de ce petit clan a refilé les clefs à son frère repris de Justice, "il sort de prison" m'a dit une gentille policière Municipale, "faites attention à vous, il a pris pour viol"...
Parait
qu'il sous loue à des pauvres gars sans papiers. Je les croise parfois
dans le parking, ils ne sont pas hostiles. Ils défoncent le portail et
la porte d’entrée, mais perso, ils ne m'emmerdent pas.
Le
syndic ne s'en sort pas, il aimerait que l'on fasse des pétitions parce
que les squatters vandalisent. Mais j'ai eu mon compte, je ne
bougerais pas le petit doigt. Ils n'ont rien fait pour nous. Rien, ce
n’était pas de leur ressort même si pendant deux années et quatre mois
nous avons vécu en enfer.
Mon fils, pas tapette mais handi invisible, reconnu à 80% par la MDPH a changé de domicile, et moi je ferme mes fenêtres et ne lève plus la tête du coté du balcon de l'appartement numéro 7.
Justice ne sera pas rendue pour mon fils et c'est bien dégueulasse.
Bonne continuation, Monsieur le Procureur de la République pour la région Toulousaine, jusqu’en septembre...
Tom et Louise et les hurlants de la rue Edmond Rostand**.
Ce
qui, immédiatement, et dès la couverture, m’a fasciné dans le titre,
c’est cet adjectif dont on ne sait pas s’il renvoie à un texte
fantastique du dix-neuvième siècle — dont Poe, Brontë et par chez nous,
Leroux, étaient maîtres —, ou à une bête, un monstre, un fantôme,
jusqu’à ce qu’on découvre, et c’est bien pire, qu’il définit des voisins.
Des salopiauds de voisins. Ceux de l’appartement 7, capables d’attacher
et de laisser crever leur clébard sur le balconnet, crier le chiard,
jeter leurs immondices par les fenêtres, injurier, menacer, frapper,
casser, hurler et terroriser tout un petit immeuble (dont les émouvants
Tom et Louise), cette petite communauté aimable et désemparée dont les
appels répétés au secours auprès du syndic, de la police et de la mairie
restent lettres mortes. Et le resteront longtemps.
Je ne sais pas dans quel contexte Michelle Brun a écrit cette histoire (en deux petits tomes, comme le Tom du
titre), mais il faut reconnaître qu’elle fait un glaçant écho à la
situation actuelle dans bien des immeubles de cités et souligne, s’il en
était encore besoin, l’illusionnisme de l’utopie de la Cité Radieuse et
le triomphe de la bêtise (bêtise comme bête, bête comme aveuglement,
aveuglement comme politicien) : celle qui consiste à se coucher devant
un seul hurlant plutôt que de protéger, et donc d’aimer, l’immense masse des silencieux.
Grégoire Delacourt