lundi 14 décembre 2009

val


j'ai l'habitude de lire et j'adore me plonger dans mes bouquins, me fondre aux personnages mais là.....!!!!! whaouff.
C'était très différent de ce que je lis. Pas de chapitres romanesques, pas de détails.... 
Tu nous lances des phrases en pleine tête, des moments privés de ta vie, des émotions. Pour la première fois je ne me retrouvais pas à la place des personnages, mais derrière une vitre à regarder ta vie, la dure réalité des moments de ta vie.
Aux premières phrases j'ai eu les poils hérissés. Mon fils a aujourd'hui l'age que Valentin avait lors de cette hospitalisation. 
Alors, bien sur, on y pense. On se dit que le bonheur peut disparaître en un clin d’œil... 
En un mouvement d’œil serait plus approprié. 
Et puis j'ai ressenti une forme de gêne. Comme si j'étais derrière la vitre de la chambre d’hôpital entrain de vous regarder vous battre alors que moi je ne craignais rien derrière mon carreau. 
Alors j'ai assimilé cela à du voyeurisme. 
tu vois, comme ces émissions TV où l'on découvre le malheur des autres pour se rassurer sur sa propre condition même si parfois on la trouve merdique. 
J'ai eu envie d'arrêter de lire. Et puis j'ai continué. Et j'ai admiré ton courage. 
Tu m'as dit un jour que tu n'étais qu'une mère, mais tu sais, il y a celles qui se battent et celles qui tombent. Tu es de celles qui se battent, c'est cool... 
Cool pour toi, cool pour Valentin, cool pour Marion. 
C'est Fort. J'ai parfois l'habitude de faire d'une crotte de chien une montagne de merde, alors ton bouquin m'a remis à ma place... 
Merci.

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